mercredi 5 septembre 2018

Balise Argo

Plouf ! A midi, j'ai mis à l'eau une gigantesque bouée de 2 mètres de haut et pesant près de 20 kg. C'est le fruit de ma participation à une mission scientifique baptisée « Projet Argo »

ARGO est un programme international, sous l'égide de l'UNESCO, qui utilise des balises pour mesurer la température, la salinité et les courants de la couche supérieure des océans. Ce projet propose de mieux comprendre les interactions océan atmosphère. Il permet de prédire les impacts des changements climatiques sur les communautés côtières, de mieux gérer les incidents naturels ou pollution et de protéger les écosystèmes marins en vue de leur utilisation durable. 
Pour faire ces mesures, des capteurs (balises) sillonnent les océans et mesurent en permanence des données de la mer. Celles-ci sont ensuite transmises par satellite aux organismes scientifiques comme par exemple, l'IFREMER, le CNES, le CNRS, METEO-FRANCE et le SHOM.

Le principe de fonctionnement de ces balises est le suivant : elles plongent, de façon autonome, pendant 10 jours jusqu'à 1000 mètres en ensuite 2000 mètres de profondeur. Pendant cette période elles enregistrent des données (température, salinité, immersion, courant). Ensuite elles remontent en surface pour émettre leurs enregistrements vers les satellites. Puis elles repartent pour un autre cycle de 10 jours...ainsi de suite jusqu'à la fin de vie de la balise (en moyenne 4 ans).

Participer à cette Longue Route, pour Francis et moi, c'était également prendre part à ce projet international. Au moment de notre rassemblement au Bono le 18 juin dernier, nous nous sommes donc vu confier par l'IFREMER, deux balises chacun avec pour mission de les mettre à l'eau dans des zones bien définies au départ. Et aujourd'hui, grand jour, j'ai déclenché la première mise à l'eau. Les autres balises seront déployées vers le Cap de Bonne Espérance que nous approchons à grands pas et en Océan Indien.
C'est une réelle fierté de participer bénévolement, à notre petit niveau, à ce programme scientifique international. Pour ma part cela fait partie intégrante de mon projet Longue Route sous son aspect « Solidarité ».

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